Attorno tutto è assente
nell’attimo fuggente,
si pongono i pensieri
su righe d’oggi e d’ieri…
Ogni pagina è nuova;
d’emozione si rinnova.
Numerati sono i fogli!
Giù in fondo… sugli scogli
misuro le parole
che scivolano sole
sulle parallele onde.
A tratti la vista si confonde…
ripesco i versi, le orme dei velieri,
tra righe bianche e nere.
Nel silenzio desidero approdare
sui fogli d’un diario, cantare
la bella melodia di vita
lasciando via la sabbia tra le dita.
Autour tout est absent
dans l’instant fuyant,
les pensées sont posées
sur les lignes d’aujourd’hui et d’hier...
Chaque page est nouvelle;
d’émotion elle se renouvelle.
Les feuilles sont numérées!
Là-bas, au coin... sur les écueils
je mesure les mots
qui seules glissent
sur les parallèles vagues.
Parfois la vue se trouble...
Je retrouve les vers, les traces des voiliers,
entre des lignes blanches et noires.
Dans le silence je désire mettre l’ancre
sur les feuilles d’un journal, chanter
la belle mélodie de la vie
laissant s’écouler le sable entre les doigts.
Postumo l’inverno
sepolto appare
nella scura torba.
Germi di semi
tra le zolle
spuntano copiosi…
e in essi la vita riprende
col focoso vento.
Turbe di formiche
si rincorrono
con laboriosa forza lì…
ove la natura dal sole
veeménte è baciata.
Posthume l’hiver
enseveli apparaît
dans la sombre tourbe.
Les petits bourgeons
sortant des mottes
pointent copieux...
et en eux la vie recommence
poussée par le vent impétueux.
Nombre de fourmis
courent les uns après les autres
avec effort douloureaux là...
où la nature par le soleil
brûlant est baisée.
Dolce,
serena,
in inusitati colori
adagiata…
schiude gli occhi
tra i gigli,
che fragili
adornano
le sue chiome.
Douce,
sereine,
sur des couleurs inhabituelles
posée...
elle entr’ouvre les yeux
parmi les lys,
qui frêles
ceignent
sa chevelure.
- VETRINA LETTERARIA -
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